Vagues à l'âme

VIP-Blog de carojulia

Vagues à l'âme
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

42 articles publiés
31 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 12/12/2015 04:40
Modifié : 26/09/2016 03:23

Fille (32 ans)
Origine : Rennes
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Septembre  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
01020304050607
08091011121314
15161718192021
22232425262728
29300102030405

Mes blogs favoris

cathy7302
laloracorse2
ninanet


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Extraits ] [ Articles politiques ] [ Poèmes ] [ Culture ] [ Petite bio ] [ Photos du monde... ] [ Livres publiés ] [ Citations ]

 

Extraits de mon roman "L'inconstance des sentiments"

30/01/2016 13:08



 

« Revenue de l’enfer, et encore chancelante, je revois depuis peu comme une renaissance de la lumière, comme un réenchantement du monde: je t’ai trouvé, toi. Depuis peu. « Adrien ».

Amour, que je reçois, en moi comme un refrain, une rengaine d’un temps que j’avais oublié. Un avant merveilleux, tout simplement idéalisé… Malgré tous les retournements. De la vie. De la promise destinée.

Et ce prénom qui sonne et résonne à présent au-devant de mes jours comme un rappel à l’innocence et aux petits et grands bonheurs de cet avant. Avant la chute indispensable, pourtant, de l’éden familier, étranger désormais, égaré comme un rêve, lorsqu’à peine éveillés, nous sortons du silence…

Cette enfance de nous qui ne veut pas s’éteindre, feu qui brûle d’amour, flamme qui reste dense, même encore à genoux, et brûle comme un vœu renouvelé toujours : oh ne jamais se voir grandir, non, pas réellement, ne pas s’attarder  loin de ces routes tracées, croit-on, dès la naissance…

Oh ne jamais les voir flétrir, ces fleurs qui portent en elles tout notre devenir, ce qu’on possède alors, ce qui semble éternel, ces fleurs qui nous mutilent, pourtant, qui se transforment, maquillant notre enfance d’un voile de rouges, de fards intenses, éclats de la maturité, une fois qu’a passé le vent d’adolescence, et la jeunesse si volage, si volatile dans ses danses.

Ces fleurs de la promesse que semble nous donner le destin, libre voie, voie libre devant, là, dont il faut bien choisir, alors, laquelle est bien pour soi, laquelle emmènera nos envies de vacances, d’aller voir un peu loin, peut-être, dans ces moments d’urgence, d’impatiente inconscience, inégalée, je crois, quand nos vingt ans s’avancent…

Des regrets se font jour, pourtant, c’est la vraie pluie, celle qui purifie, qui lave les péchés, les erreurs de jeunesse, nous menant à la vie, la « vraie », dit-on, celle d’adulte, dans un doux paradoxe.

C’est que la vérité, condition du soleil qui nous éclairera, dans nos pas difficiles, nos passages délicats, ne naît qu’en la douleur, de ce qu’on ne peut vivre tout ce qui est prévu,  terrible discordance des idéaux et de la vie. De l’éternité de l’enfance, à la mortalité du temps. De la réalité d’adulte, à l’infini d’un amour retrouvé. »

(… Autre extrait)

« Et pourtant tout au fond de moi je sais : l’amour n’est pas fait pour durer. N’est-ce pas ?…

Ou cela se saurait. Non ?

Ce n’est que moments instantanés, sacrés, certes, divins.

Mais dans mon âme à moi je sens déjà la fêlure probable, le moment fatal où le pont cèdera, où la belle architecture de façade s’écroulera. Sans crier gare, sans prévenir. Je sais par expérience, du moins par mon passé, où il n’y eût nulle romance, à proprement parler, qu’il ne faut pas se reposer sur des lendemains qui sont censés chanter. Je sais trop par avance, je sais trop qu’il vaut mieux, à la rigueur, ne pas monter « trop haut ». Car la chute en est terrible, sans appel.

Et c’est pourtant ce que j’ai par trop fait. Ou bien par trop subi. Rengaine qui s’est répétée, refrain toujours si alangui, et si pesant de son silence, tant de fois dans ma vie.

J’en écrivais tant de poèmes, de ces amours déjà flétries, à peine nées, ces aventures d’un autre monde. Bien différent de toi et moi, là, aujourd’hui, Adrien flou, pourtant chéri. Adrien comme un paradis, que l’on convoite et qui s’ignore, nous, nous perdant dans  ce décor, dans le cœur de toutes les parades, dans la quête des sentiments, qui nous obsède… Danses qui toujours nous appellent… à nous aimer, une fois pour toutes !

Dans ces « parades » qui nous angoissent, ou qui nous perdent ou qui nous sauvent…

Oui, c’est selon.

Mais moi je suis bien trop souvent tombée, dans certains filets, sans raison, à tous ces hommes sans visage, et aujourd’hui sans nom.

C’est l’impatience qui est de mise, dans ces passades sans durée. C’est la joie qui semble permise, enfin, dans toutes ces passions, qui nous font une âme insoumise, oublieuse de la raison. Pourtant au fond l’on jette un peu sa mise, au pied d’une tour sans réponse, et infernale à en mourir.

J’ai vécu tant de toutes ces « petites morts », oui, tous ces longs essoufflements, ces perditions de la tendresse, lorsqu’elle ne sait plus son nom.

Oh, non, ma belle, douce tendresse, perdue quelquefois à la longue, quelquefois oui tu nous dis « non », « va voir ailleurs d’autres promesses, ne force pas les choses en vain, elle est déjà finie la danse »…

Alors l’on se tait c’est certain. Et l’on réprime la violence. Jusqu’au sanglot du lendemain, et jusqu’à la blessure immense : celles des sentiments vains.

Un peu comme dans mon poème de l’époque, qui se répétait en variations infinies…

 

Rencontre  amoureuse

 

Je le sais par avance

Il a déjà les clés

De mon corps et sa danse

Vient de tout commencer

 

Plus de dés, plus de chance,

C’est la fatalité

Je le sais par avance

Il ne saura m’aimer.

 

Je le sais par avance

Que je serai flouée

Ce jeu vidé de sens

Va pourtant  m’emporter

 

La marée va son cours

Je suis sur son chemin

Englouties, les amours,

Tel sera le destin

Engloutis, mon amour,

Nos rêves de Demain,

La nuit après le jour

Viendra, je le sais bien

 

D’avance  ils sont pipés

Les dés du lendemain

Malgré tous nos efforts

Cette belle journée

Ce défi à la mort

Qui vient tout encercler

On lui donnera tort

Et la voilà fanée

 

A rebours, décimées,

Les fleurs les plus retorses

Qu’une pluie vient laver

De leur péché si fort

Leur vice de beauté

 

C’est la chute des corps

Après l’union fragile

D’avance, je le savais.

Mais mes mots malhabiles

N’auront rien empêché

Tu es loin désormais

 

Je le savais d’avance

Que le bonheur ne dure…

C’est un temps l’innocence

Puis il y a la blessure

Qui envahit les sens

 

O terrible parjure

Je connaissais d’avance

Pourtant, ton jeu d’usure

Qui toujours recommence…"

C. Pivert  http://www.edilivre.com/l-inconstance-des-sentiments-231c822081.html

 



hurlement du loupsCommentaire de kathyloups (23/04/2016 15:53) :

coucou mon ptit loups gros bisous amitié

http://kathyloups.vip-blog.com/

partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (08/07/2016 15:45) :

bon week end a vous

http://laloracorse2.vip-blog.com/

Commentaire de monbeaumiroirditmoi (14/07/2016 12:10) :

http://monbeaumiroirditmoi.vip-blog.com/

partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (19/12/2016 15:00) :

8b4182bb606528a05687f090c4dd4565bonne fete de Noel

http://laloracorse2.vip-blog.com/

partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (07/04/2017 14:21) :

236bon week end amities

http://laloracorse2.vip-blog.com/



 

[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact carojulia ]

© VIP Blog - Signaler un abus